• Je dois vous confesser que c'était mon premier Claire Favan et que j'avais sous estimé ce livre.

    Je sors d'une série de lectures un peu dures mais bonnes, je suis en ce moment enrhumée et fatiguée et je voulais un livre facile.

    Je n'irais pas jusqu'à dire que j'avais espéré un feel good, je voulais un petite enquête pépère pas trop dure à suivre et pas trop dure à digérer. Les deux précédents livres lus se sont terminés par des cadavres à tout va. Alors voilà je me suis penché sur ma pal et j'avais ce petit livre qui traînait là depuis un moment, pas trop de pages, allez pourquoi pas ?

    J'aurais dû lire le résumé,j'aurais été un peu plus sur mes gardes. Mais non je me suis lancée à l'aveugle, s'il était dans ma pal c'est qu'il devait être sympa, non ?

    Voilà ce que dit le résumé :"Serre-moi fort." Cela pourrait ressembler à un appel au secours. Du jeune Nick, tout d'abord. Victime collatérale de la disparition inexpliquée de sa sœur, contraint de vivre dans un foyer brisé et entre deux parents totalement obsédés par leur quête de vérité. Il aimerait tant que sa mère le prenne dans ses bras... D'Adam Gibson, ensuite. Policier chargé de diriger l'équipe qui enquête sur la découverte d'un effroyable charnier dans l'Alabama, il doit identifier les victimes – toutes des femmes – et tenter de remonter jusqu'au tueur, qui a savamment brouillé les pistes. Si Adam parvient à cerner quelques-unes de ses motivations, c'est à peu près tout. Et il prend le risque de trop qui le jette directement dans les bras du tueur. Commence alors entre eux un affrontement psychologique d'une rare violence... 

    Le livre se décompose en trois parties. Et à chaque partie j'ai cru que j'allais pleurer... Alors oui je suis crevée et plus émotive que d'habitude, mais j'ai été menée en bateau, j'ai souffert avec les personnages, et j'ai espéré une fin heureuse. 

     

    J'en attendais finalement si peu de ce petit bouquin pendant un weekend de rhume, et me voilà conquise, bouleversée et attristée.  

    Ce livre est pour moi une vraie réussite, une histoire qui tient la route, des personnages forts et auxquels on s'attache et il possède ce soupçon de cruauté qui nous laisse pantois.


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  • Lessive d'hiver

    Récemment j'ai vu un reportage sur la pollution intérieure. Nos maisons et appartements seraient plus pollués que l'air extérieur...

    L'air que je respire chez moi est plus sale que l'air d'un centre ville ?!!!

    Pourtant c'est propre chez moi, et ça sent bon!

    Et voilà le hic... Nos maisons ne sont pas suffisamment ventilées et aérées. Les composants chimiques y restent.

    Tous nos produits ménagers qui sentent bon (merci la manipulation commerciale, ça sent bon, ça sent le propre c'est propre et agréable! MENSONGE! TROMPERIE!) contiennent des substances allergisantes ou des perturbateurs endocriniens. Et le mélange de divers produits peut créer des cocktails détonants et bien cancérigènes. 

    La solution ? Aérer ! Et utiliser peu de produits ménagers chimiques ou pas. Et si on utilise un produit ménager, en choisir un multi-usage pour éviter la consommation de 15 produits et limiter le cocktail explosif de cochonnerie.

    Donc je m’intéresse à la fabrication de mes produits ménagers. Je n'en suis qu'à mes balbutiements.Et j'ai décidé de commencer par la lessive.

    Nous sommes l'hiver et j'ai un poêle. Donc je me suis lancée dans la lessive à la cendre. 

    Je récupère ma cendre. Je la tamise. Avec un poêle plein je récupère à peu près 800 grammes de cendre.

    Je la mets dans ma cocotte minute (je ne suis pas une grande cuisinière donc je peux m'en passer pendant quelques jours), et je couvre ma cendre de 5 litres d'eau bouillante. J'ai vu que certains récupèrent l'eau de pluie. Bonne idée mais je n'habite pas dans une région où il pleut beaucoup et pour le moment on a eu des jours où nous avons eu besoin de chauffer la maison mais nous n'avons pas sorti nos parapluies...

    Je laisse poser 2 jours en remuant à l'occasion. 

    Au bout de deux jours je filtre. Un bidon vide, un entonnoir avec un torchon et je transvase le liquide en évitant de remuer la cendre du fond. 

    A la fin je récupère la cendre et je filtre l'eau restante dans mon torchon. J'utilise des gants pour l'étape du transvasement, et de la filtration. J'ai les mains sensibles qui subissent déjà le froid et des dizaines de lavages de main par heure au boulot, alors je les protège quand je peux.

    Je mets une dizaine de gouttes d'HE pour un litre dans mon bidon et c'est prêt. (Comme j'ai des enfants je privilégie l'HE d'eucalyptus radié pour ses vertus assainissantes et purifiantes et parce qu'elle convient aux enfants de moins de 3 ans et puis elle sent bon, elle remplie sa mission de "ça sent le propre")

    Avec la cendre récupérée et égouttée je fais de la crème à récurer.

    Je vous avoue que ma mère était sceptique :  "je ne laverais pas de blanc avec de la cendre!" Mais je suis une guedin, j'ai lavé du blanc, des pulls, et les vêtements tachés des garçons. 

    Mon blanc est toujours blanc, ma machine à laver n'est pas morte dans d'atroces souffrances, elle a l'air de se porter ben. Mes pulls sont toujours doux. Les vêtements des garçons semblent propres. 

    Il faut en mettre plus que la lessive du commerce, j'en mets deux gros bouchons par lessive ( en soit ça n'est pas un drame d'en mettre plus, c'est un produit naturel et gratuit) elle est claire et au départ j'avais peur de laver à l'eau... Mais ça marche !!!!

    Quand à la crème à récurer e l'ai testé sur la vitre du poêle, et elle a tout décaper sans aucun effort. Même avec mes muscles en mousse c'est propre.

    Je pense continuer à faire de la lessive à la cendre temps que j'aurais de la cendre. Ça ne me coûte rien autant en profiter.


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  • Cotons lavables

    Dans ma nouvelle démarche d'une façon de vivre plus saine et plus écolo, je m'interroge sur le zéro déchet.

    Et comme il fallait bien commencer quelque part, j'ai commencé par ma salle de bain.

    Je me suis penchée sur l'études des étiquettes, je suis tombée des nues sur certains produits et leur compo alors que je les avais achetés en pharmacie... donc j'ai fait du tri dans mes cosmétiques cracra, j'ai repensé ma façon de consommer. 

    Acheter du savon bio et saponifié à froid m'a semblé couler de source mais certains points restent plus problématiques. Je suis une consommatrice de coton et de coton-tige, principalement pour le démaquillage.

    En regardant les solution envisageables j'ai opté pour les cotons bio lavables des tendances d'Emma .

    Le packaging est sympa et épuré, le produit est arrivé dans du carton recyclé, les cotons sont doux et agréables. Ils sont plus grands que mes cotons jetables alors j'arrive à me démaquiller avec un seul coton. Le haut du coton à l'huile d'amande douce pour enlever le plus gros du maquillage et le bas avec de l'hydrolat pour enlever le reste. Les cotons absorbent plus de liquides que les jetables mais ça ne me dérange pas plus que ça. Le filet est pratique pour stoker. 

    Le problème arrive au lavage. Je ne fais tourner mes machines qu'à 30° et les traces de rouge à lèvres et eye-liner restent. Alors oui, mon maquillage est encore bien cracra avec des produits non bio et un coté hyper résistant, mon rouge à lèvre tient toute la journée, et il tient aussi sur mon coton. 

    J'aurais pu me démaquiller au doigt avec de l'huile de coco pour enlever le plus gros et ensuite utiliser le coton avec mon hydrolat... mais la pub disait "ne changez rien à votre routine"! Je les ai pris au pied de la lettre. 

    Du coup mes cotons paraissent sales...

    Comment faire pour les récupérer ?

    J'ai lu plusieurs trucs sur internet... vinaigre... bicarbonate... percarbonate... savon de Marseille.

    Alors je me lance avec ce que j'ai à la maison. Première tentative le savon de Marseille.

    J'ai mouillé mes cotons. Puis je les ai frottés recto verso sur mon savon. J'ai laissé poser une demi-heure (parce que je suis du genre à être impatiente) et puis j'ai mis le tout dans ma cocote minute et j'ai recouvert les cotons de 3 ou 4 litres d'eau chaude. J'ai lu qu'il fallait laisser poser une nuit... ça fait deux heures que ça pause et ça me semble faire effet. Faut que je gagne en patience. 

    Dans l'avenir je pense être plus délicate dans mon utilisation des cotons lavables, mais s'il faut que je règle la question de leur entretien je reste persuadée que j'ai fait un bon investissement et que c'est un bon choix pour la planète.

    Deux heurs plus tard mes cotons sont d'un blanc immaculé. Chic je vais pouvoir continuer à me démaquiller à la barbare.

     


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